Sur la période d'octobre à décembre, il a enregistré un bénéfice net de 149,1 millions d'euros, soit un repli de 30% sur un an, selon un communiqué.
"Après un excellent début d'exercice, la situation économique s'est nettement ralentie mais notre activité a été plus résiliente que prévu", écrit le groupe spécialiste des aciers nobles, coté à la Bourse de Vienne.
Les comptes d'exploitation (Ebit) ont vu leur profit également chuter à 241,9 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 4,3 milliards (+16%).
Leader mondial des aciers spéciaux qui sont utilisés dans le ferroviaire, l'automobile, l'aviation, l'électroménager et l'industrie pétrolière et gazière, le groupe dit avoir "su tirer profit de sa diversification dans un contexte globalement difficile"..
La demande a été portée par l'énergie, notamment l'industrie solaire, l'aéronautique, le ferroviaire, dont le dynamisme a compensé la morosité des secteurs du bâtiment et de l'électroménager. L'activité automobile reste aussi affectée par les problèmes d'approvisionnement touchant le secteur.
"Nous avons réussi à répercuter à la hausse le coût des matières premières et de l'énergie", s'est réjoui le PDG Herbert Eibensteiner, cité dans le communiqué.
Tout en restant prudent, Voestalpine espère maintenir ses parts de marché au dernier trimestre, malgré une "vague massive d'infections au Covid-19 en Chine" qui devrait avoir "des répercussions économiques".
La société a légèrement relevé ses prévisions: elle table désormais sur un bénéfice annuel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) proche de 2,5 milliards d'euros, grâce aux effets exceptionnels de cessions immobilières.
Voestalpine, dont le siège est à Linz, en Haute-Autriche (nord), réalise les deux tiers de ses recettes en Europe. Le groupe emploie quelque 50.200 salariés dans une cinquantaine de pays.
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