Rivian a prévenu jeudi dernier que la production avait commencé lentement en début d'année, en raison notamment d'un arrêt de dix jours pour ajuster les lignes de production, et avait été perturbée par des problèmes de chaîne d'approvisionnement, un pic de contaminations au Covid-19 et des tempêtes de neige.
Rivian s'attend à ce que les problèmes de chaîne d'approvisionnement persistent jusqu'à la fin de l'année et mise en conséquent sur la production de 25.000 véhicules au total en 2022.
Lors de son entrée en Bourse en novembre, l'entreprise avait indiqué que son usine en Illinois était capable de produire jusqu'à 150.000 véhicules par an et devait pouvoir accroître ses capacités jusqu'à 200.000 véhicules par an d'ici fin 2023.
Le titre a perdu jusqu'à 15% dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York, descendant à environ 35 dollars. Soit bien loin de son record de 172 dollars atteint le 16 novembre, quelques jours après son arrivée à Wall Street.
Valorisé 152 milliards de dollars en Bourse, Rivian valait alors plus que le géant allemand de l'automobile Volkswagen.
Mais le groupe a depuis lourdement chuté et valait 36 milliards de dollars à la clôture jeudi où le titre a clôturé en repli de 6,35% à 41,16 dollars.
Son chiffre d'affaires, soutenu par la livraison de 920 véhicules, s'est élevé à 55 millions de dollars sur l'ensemble de l'année 2021. Sa perte nette a atteint 4,7 milliards de dollars.
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