Au mois de février, 114.349 véhicules légers neufs ont été vendus, selon les chiffres publiés par l'Association of European Businesses (AEB), qui regroupe les industriels du secteur.
Ce mois-ci, l'AEB n'a ajouté aucun commentaire, contrairement à d'habitude.
Dès le mois de mars, la guerre en cours devrait avoir un effet sans précédent sur ce secteur.
Au-delà de la chute vertigineuse du rouble, qui devrait réduire la possibilité des Russes d'acheter des voitures importées, de nombreux producteurs ont annoncé l'arrêt de la vente de composants ou de voitures à la Russie, à l'instar d'Audi, Honda, Jaguar ou Porsche.
D'autres ont annoncé l'arrêt de la production en Russie, comme BMW, Ford, Hyundai, Mercedes, Renault, Volkswagen ou Volvo.
Jeudi, Avtovaz (groupe Renault-Nissan), le premier producteur de voitures en Russie, employant des dizaines de milliers de personnes, a annoncé arrêter deux de ses usines en raison d'une pénurie de composants importés.
Les sanctions annoncées sonnent le glas des investissements massifs effectués par les grands constructeurs automobiles mondiaux en Russie en période de croissance, dans les années 2000.
Le groupe Renault est particulièrement exposé, étant associé en Russie avec le conglomérat public russe Rostec, dirigé par Sergueï Tchémézov, un allié de Vladimir Poutine.